« Rien ne va plus dans la paroisse, les membres de l’équipe florale se crêpent le chignon, une pétition de fidèles circule contre le curé, l’évêque est mécontent, la chapelle Sainte-Gudule est menacée de démolition, on a vandalisé le confessionnal et la vieille Marguerite entend parler les morts…
Sans compter que Monsieur le curé a disparu ce matin. »
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Rassurez-vous c’est une fiction …
Petit roman sympathique dont l’histoire est plantée sur la paroisse de Sainte-Marie aux fleurs, à Saint-Germain-la Villeneuve et où l’auteur relate avec humour, les difficultés quotidiennes des curés qui doivent jongler entre leurs missions de messager et les désirs et égo de leurs paroissiens. Tout cela est le fruit de l’imagination du romancier Jean Mercier, d’aucun d’entre-nous pourrait imaginer que cela puisse se passer dans notre communauté !
Néanmoins il nous est bon d’en tirer quelques enseignements. Nous sommes « Tous responsables dans l’Eglise, (« Le ministère presbytéral dans l’Eglise tout entière ministérielle. » Lourdes 1973: réflexions de l’Assemblée plénière de l’Episcopat).
Il nous est bon d’être au coude à coude, laïcs et Prêtre, ensemble sur la même mission. C’est jour après jour avec les membres des équipes d’animation, des catéchistes et de toutes les bonnes volontés, que nous animons nos communautés. Certes, il peu être parfois nécessaire de mettre un peu d’huile dans les rouages, ne pas œuvrer uniquement sur son pré-carré mais pour le bien de la communauté des quatre clochers. La tâche est ardue et intense, mais à ce jour, personne ne se sent investi d’un pouvoir qui le rendrai indispensable, c’est ensemble que nous avançons. Et il nous est bon de vivre ensemble.
Soyons néanmoins vigilants, « la travail est abondant, les ouvriers peu nombreux », soyons sans cesse en éveil, invitons, soyons ouvert et accueillant.
Tous à l’action
fraternellement Th.